Ô Cavalier Noir,
Moi, Tumulus, je t’attends depuis des lunes.
Sans doute ne sais-tu pas qui je suis, je m’en vais te le dire.
Je me situe en Beauce, plus précisément à Baccon, je suis caché par delà cette butte qui me surplombe.
Si tu viens à me chercher, tu devras longer un sentier qui s’est fait avec le temps, sans que l’homme l’ait tracé ;
Au milieu d’un taillis si fourni que nul ne peut me trouver, à moins d’y être invité,
tel que tu l’es Ô toi Cavalier Noir tant attendu.
Au bout de cette allée mon sanctuaire s’ouvrira à toi.
Dans la pénombre tu avanceras en suivant le couloir, tu découvriras, les tombeaux dont je suis le gardien ; nombre de tes ancêtres reposent en mon sein et attendent ta venue dans ma crypte.
Depuis des siècles je les veille.
Toi qui es, je le sais, à la recherche de la vérité que tes intentions soient pures, telle est mon exigence.
Sans cette condition je ne te laisserai entrer ; et là, par monts et par vaux tu auras beau chercher, nul par je n’existerai.
Le gardien de tes ancêtres et de tes descendants,
Que ta lignée persiste…
Le Tumulus