De Claudine à la féline de ferme

Chère féline de ferme,

Féline de ferme,
Tu étais femme.
Dont la sépia refait le germe.
Armée de ta houssine,
Ombre sans limousine,
Dans ta maison ça sentait le pis.

La besogne obligatoire,
Attisée d’un clocher,
Flèche du temps !
Te fesait notre dame casée
Aux crinolines en dortoir.

Une bonne poire en verdict,
Restant femme éreintée,
D’où même sur le champ tu pissais,
Pour n’avoir pas sur place, de trône paradis…

Pas d’ombrelle pour la dame des champs,
Pas de congés quelque soit la froidure du vent !
Tes étés c’était la gerbe et l’étable à l’heure du levant,
Les fenaisons et les blés, sans le sable délassant…
Tes dimanches c’était la ferme et l’église en matinée,
Triste vie égayée de moissons, de confitures et de poulailler…

Claudine