Moi le noyer qui te vois passer tout au long de la saison, tôt le matin, tard le soir, tous les jours, voire plusieurs fois par jour et puis plus rien…
Au fur et à mesure que je change de couleur, tu changes d’outils, je ne rate rien de tes allées et venues, moi, le noyer bordant le chemin de la ferme.
Au final, paysan ou promeneur que tu es, j’ai l’impression que tu vis comme moi au rythme des saisons.
Quand l’hiver arrive tu disparais et moi je m’endors, tous les deux on se réveille au printemps.
Mais que vas-tu faire chaque jour dans ces champs qui m’entourent ?
Le noyer