Lettre 048 : D’une fraise à un cueilleur

S’il te plait, oh s’il te plait, ne me mange pas à la légère, juste pour te satisfaire…
Prends le temps de m’observer, me savourer, délecte-toi de mon parfum et enivre-toi de moi…
Car, ce sont les mains dures mais savantes du paysan qui ont façonné ma vie. Le soleil, le vent, la terre et l’eau.
N’oublie jamais qu’il n’y a rien de plus beau qu’une fraise mûre couchée sur un lit de paille, attendant l’heure où elle pourra enfin rencontrer un palais doté d’une extraordinaire volupté… explosion de saveur, simplicité retrouvée…

La fraise