Lettre 007 : Du cheval de fer à la terre de Beauce

Je te retourne avant l’hiver,

laissant à ma vue, fermes et lisses,

des formes noires et généreuses.

Hersée, tassée, ensemencée

tu as revêtu au printemps

un joli vert un peu court

qui laisse apercevoir des mamelons

que je foule dans la rosée du matin.

L’été arrivant,

un parfum pas commun

de tes cheveux jaune et blond

me retient et demain

seras-tu aussi belle ?

 

Ton cheval de fer