Je te retourne avant l’hiver,
laissant à ma vue, fermes et lisses,
des formes noires et généreuses.
Hersée, tassée, ensemencée
tu as revêtu au printemps
un joli vert un peu court
qui laisse apercevoir des mamelons
que je foule dans la rosée du matin.
L’été arrivant,
un parfum pas commun
de tes cheveux jaune et blond
me retient et demain
seras-tu aussi belle ?
Ton cheval de fer