Chère Ferme

Je t’écris aujourd’hui pour te dire ce qu’Amédée m’a raconté sur sa vie d’avant. Tu sais, avec toi j’ai la chance de vivre au grand air. Les champs qui t’entourent nous accueillent, avant que nous entrions dans tes jolis bâtiments. Elle m’explique qu’à l’époque il y avait un peu moins d’hectares qu’aujourd’hui. Elle possédait quarante hectares avec son mari. Elle avait une vingtaine de truies allaitantes et chaque truie pouvait avoir au maximum douze porcelets à chaque portée qui pesaient environ vingt-cinq kilos à quatre ou cinq mois. La famille d’Amédée les élevait dans la porcherie pour les vendre. Les clients qui les achetaient les mettaient dans les prés. Ils cultivaient beaucoup de betteraves. Amédée est restée pendant quinze ans dans la ferme avec des vaches (charolaises). Quand elle était petite, ses parents travaillaient avec des chevaux dans les champs. Ils remplaçaient le tracteur. Elle aimait beaucoup les vendanges. Elle pressait la grappe pour en faire du vin. A la prochaine !!!

Juliette