Causer de vous, du Pays ? Pourquoi, cette méchante injonction ?

Ne vous fâchez pas ! Je blague !

Surtout lorsque l’on me communique déjà le plan… Loire-Beauce…

Toi d’abord donc,  la Loire, merveilleux fleuve royal. Presque indomptable et dangereuse. Sauvage, toujours. A d’autres moments, belle, ensoleillée donnant les joies de la plage et de la pêche, de la peinture et du transport. Sur tes rives, les retrouvailles avec les camarades des autres régions car les congés scolaires existaient déjà… Les premiers émois amoureux (ils ont toujours lieu !). Les promenades à pied ou à bicyclette dans cette région belle à toutes les époques, automne, hiver, printemps, été. Toujours des partants pour une promenade sur tes bords : les chemins, la faune, la flore aux différentes saisons entre Beauce et Sologne, presque une région à elle toute seule, appelée Val de Loire.

Toi ensuite, la Beauce. Tes  immenses étendues, de couleurs différentes, obéissant aux caprices des saisons, des labours d’hiver aux moissons d’été ; les bleuets et coquelicots annonçant le renouveau aux vendanges d’automne. Pendant plusieurs années, certains d’entre nous t’ont parcourue modestement pour des besoins alimentaires et autres, à bicyclette bien sûr, tout le temps pour regarder le « Poil pousser sur le ventre de la terre », comme le disait notre poète né à Beaugency, fils d’un meunier propriétaire du Moulin des Murs, détruit au bombardement de juin 1944. Cruelle période… Arrêtons-nous là…

Daniel