Chers passants,
On m’appelle la petite Beauce, je ne sais pas pourquoi.
Je suis une commune d’environ mille cinq cents habitants, je m’appelle Epieds-en-Beauce (les pieds, les bosses) comme disent les petits enfants de ce bourg.
Je me situe à vingt ou vingt-cinq kilomètres d’Orléans. Mon atout, c’est la campagne avec plein de petits bois et des champs de blé, d’orge, de tournesol, de colza à perte de vue. Vous dites que c’est triste, détrompez-vous, c’est magnifique ! Ces champs avec les fourrés font une mosaïque comme un trombinoscope qui ravit nos pupilles ; le chant des oiseaux nous envahit ; le vent, que rien n’arrête dans notre Beauce, nous content le passé, le présent et le futur. Ce vent qui a fait pousser dans nos champs ce qu’on appelle les machines à vent du XXI siècle : les éoliennes.
Qu’elle est belle notre Beauce ! Quand on arrive et qu’on voit tourner ces hélices, on se dit, ça y est, je suis à la maison, je suis chez moi. Elles tournent presque sans arrêt du matin au soir. La nuit, grâce à leur couleur clignotante, elles nous rassurent et nous disent : « bienvenue chez vous ».
Oui, la petite Beauce est attirante, envoûtante ; ses habitants : les « Spicaciens », simples et gentils, vous accueillent chez eux sans chichi.
Ici, on ressent la solidarité d’un village.
Vous faites partie d’un univers moitié terre, moitié ciel, comme la devise de ce bourg.
Vous aimez marcher, flâner ? Tant mieux, vous allez vous régaler dans nos chemins ruraux, qui partent de notre bourg et vous invitent à la promenade.
Vous y découvrirez le chant du vent ; vous visiterez la faune et la flore locale, ainsi que nos moulins du XXI° siècle, avec enthousiasme. Vous ne ferez plus qu’un avec cette nature et vous vous sentirez tout petit dans cette immense plaine qui vous ouvre ses bras et vous offre tout son amour.
La petite Beauce vous remercie et vous dit à bientôt.
La petite Beauce d’Epieds