Mon cher trottoir,
Entre la pierre du seuil de la porte et votre bitume, j’ai sorti mes pétales d’or.
Aurai-je le temps d’étirer au vent mon plumeau afin de voir voler mes anges de chez « Larousse » ? Je me le demande ! Je vous le demande .
Avant que les « mangeux d’terre » me décapitent, avant le coup de binette fatal ou la giclée phytosanitaire, je lance cet appel : laissez-moi vivre et grandir au pays.
Le pied de pissenlit.
PS : Par pitié, n’essuyez pas vos pieds sur moi !