Chers visiteurs,
Je suis au pied de l’arbre, mes deux pattes avant posées sur le tronc. Je pousse sur mes pattes arrière et m’élève de dix centimètres. Je recommence plusieurs fois. C’est décourageant, je ne peux pas aller dans l’arbre où un petit écureuil, vif comme l’éclair, roux doré, à la queue en panache, saute de branche en branche et me nargue.
Je suis patient. J’attends. L’écureuil est coquin. Il patiente.
Tout à coup, un strident coup de sifflet retentit. C’est mon MAÎTRE. J’abandonne la partie et file vers mon maître à qui je dois obéir. Le petit écureuil est libre. Il s’est bien amusé. Il va raconter ça à ses copains.
Le chien du Parc des Mauves