A monsieur le vent de la nature,

Je t’écris pour que tu fasses du courant, que tournent nos éoliennes.
Tu tournes, tu les entraînes, suivant ta puissance, Eole qui nous rappelle nos vieux moulins d’antan qui n’utilisaient que l’énergie naturelle, la tienne ou celle de l’eau.
Produis-nous vite de l’électricité pour nous échapper du spectre atomique.
L’ombre des pales de l’éolienne de notre voisin fait peur à nos chats qui ne comprennent plus rien. Elles poussent aussi bien dans nos quartiers que dans la plaine de Beauce, partout depuis un certain temps, par groupes de cinq à six. Nous les apprécions elle et ses amies.
Dis-nous si leur élégance à pavoiser durera des centaines d’années dans notre terroir de  Beauce qui commence à être envahi.
Oublions les basses idées que certains disent : que les éoliennes provoquent des ouragans. C’est fou.
Nos vieux moulins à vent en pierre (Artenay) ou en bois nous produisaient de la farine pour notre pain sans modifier la météo.
Monsieur le vent de la nature, monsieur le dieu Eole ? JE VOUS HONORE.

Une Chevilloise