Lettre 321 : D’un admirateur au bord de Loire

  • Canton : Meung sur Loire
  • Commune : Chaingy

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Cher bord de Loire,

Tu dois me reconnaître, depuis le temps que je viens te voir !
Bien sûr, tu as dû remarquer que je venais souvent quand le soleil rayonnait. Cela est plus agréable pour moi de voir ta verdure au printemps et en été. Tu as aussi de jolies couleurs orangées et brunes en automne! Mais j’avoue que te voir en hiver avec le temps gris est moins sympathique…
Depuis tout petit, je viens te voir au même endroit. Je croyais te connaître par cœur : chaque arbre, chaque buisson. Mais maintenant que j’ai grandi et que je continue à venir te voir, je me rends compte que tu changes un peu tous les jours. Suivant le temps qu’il fait, suivant la hauteur de la Loire, je découvre sans cesse un nouveau visage.
Chaque année, je découvre avec un goût amer des déchets laissés par des humains : cela me dégoûte particulièrement quand je vois ces déchets à cinq mètres d’une poubelle. Je n’arriverai jamais à comprendre comment, ni pourquoi, les humains qui viennent te voir salissent ton visage comme ça, alors qu’il est si naturel et si merveilleux. Malheureusement, plus les années passent et plus je trouve ces taches sur ton visage!
Beaucoup de moyens sont entrepris afin d’éviter que ces taches ne s’agrandissent.
J’aimerais que tes berges, formées par ce dernier fleuve sauvage de France qu’est la Loire, garde ce visage si naturel que le temps t’a offert.
Je te laisse, j’espère revoir très vite ton aspect naturel.
A bientôt.

Ton admirateur.